Mentor Mentoring

Le mentoring ou mentorat désigne une relation interpersonnelle de soutien, une relation d'aide, d'échanges et d'apprentissage, dans laquelle une personne d'expérience, le mentor, offre sa sagesse acquise et son expertise dans le but de favoriser le développement d'une autre personne, le mentoré, qui a des compétences ou des connaissances à acquérir et des objectifs professionnels à atteindre.

 

Le mentorat est un mode d'apprentissage destiné à soutenir une personne à diverses étapes de son cheminement professionnel. Le mentor guide le mentoré dans ses apprentissages, il favorise le partage d'expériences et le développement du savoir, du savoir-faire et du savoir-être du mentoré.

Le mentor s'attarde au rôle de l'entrepreneur et à son développement

Coach Coaching

Le coaching est un accompagnement de personnes ou d'équipes dans le but de développer leurs potentiels respectifs, de permettre l'émergence et la mise en place de stratégies de réussite pour définir et atteindre leurs objectifs, tant dans les domaines personnels que professionnels.

 

Le rôle du coach professionnel consiste à accompagner une personne, une équipe ou une organisation pendant une période bien définie. Il l'aide à évoluer vers son objectif, sans décider à sa place. C'est un facilitateur.


Mentor, coach, consultant, quelles différences ?

  • Le mentor questionne, encourage et suscite la réflexion. Le coach accompagne dans la réalisation de la tâche. Le consultant effectue la tâche.
  • Le mentor s’attarde au rôle de l’entrepreneur. Le coach s’intéresse aux tâches et parfois au rôle de l’entrepreneur, tandis que le consultant ne regarde que les tâches dans l’entreprise.
  • Le mentor aide au développement de l’entrepreneur. Le coach met au défi l’entrepreneur en le sortant de sa zone de confort. Le consultant dit à l’entrepreneur ce qui doit être fait et comment il faut le faire.
  • Le mentor et le coach mettent l’accent sur l’imputabilité de l’entrepreneur dans l’atteinte de l’objectif, tandis que le consultant se concentre sur le résultat.
  • Le mentor s’attarde à l’entrepreneur principalement, intervenant rarement auprès de son entourage. Le coach travaille avec l’équipe de direction. Le consultant travaille avec d’autres consultants de son réseau.

Source : Cléo Maheux Montréal


Sparring Partner

Tout Entrepreneur a besoin d’un Sparring Partner...

 

Mon parcours d’entrepreneuse m’a convaincue d’une chose : rien ne vaut l’appui et l’accompagnement par un entrepreneur aguerri pour assurer la croissance de son entreprise. Lors de récents échanges avec différents profils d’acteurs économiques (fonds d’investissement, pôle de compétitivité, start-up, PME traditionnelle, etc.), tous sont arrivés à la même conclusion : qu’un chef d’entreprise, comme un sportif de haut niveau, gagne à être accompagné et que le sparring partner idéal pour lui est un serial entrepreneur.

 

4 raisons principales ressortent :

 

Raison 1 : Faire face seul aux étapes stratégiques de croissance d’une entreprise peut s’avérer être une dure épreuve. Cédric Monnier, CEO d’Ikast.io, m’expliquait que trouver le bon business model et prendre des décisions concernant le choix de positionnement de sa société ont été, à ses yeux, parmi les étapes les plus difficiles qu’il a eues à gérer. S’appuyer sur l’expérience de quelqu’un qui a déjà géré différents business models et en plus, a en tête l’implication financière personnelle de l’entrepreneur, peut faire gagner beaucoup de temps et rassurer sur les arbitrages à prendre.

 

Raison 2 : L’un des principaux écueils des primo-entrepreneurs est au niveau de l’exécution opérationnelle du projet entrepreneurial. Souvent, si l’idée est là, si le projet tient la route, c’est la mise en œuvre sur le terrain qui flanche. En étant entrainé d’un point de vue très opérationnel par un sparring partner qui n’est autre qu’un entrepreneur « qui l’a déjà fait », on s’évite de nombreuses erreurs de débutant et on respecte davantage son business plan et sa roadmap. Les investisseurs m’ont en effet dit constater qu’un dossier porté par un entrepreneur accompagné se passe beaucoup mieux. 

 

Raison 3 : Etre épaulé par un serial entrepreneur est apprécié par les investisseurs. Bertrand Folliet d’Entrepreneur Venture m’expliquait notamment que, dès les premiers contacts, les sociétés qui ont choisi ce type d’accompagnement sont remarquées par son fonds ; et si les entreprises dont les dossiers ont retenu son intérêt ne le sont pas, il demande à ce qu’un accompagnement opérationnel soit mis en place.

Les cofondateurs de la start-up Redire ont bien compris cet enjeu : actuellement en phase de levée de fonds, ils ont décidé d’avoir un sparring partner, autant pour les aider dans la conduite de leurs démarches que rassurer les investisseurs qu’ils rencontrent. La co-fondatrice est persuadée du retour sur investissement : « Il ne faut pas hésiter à investir sur ce qui compte et ce qui rapporte », a-t-elle dit.

 

Raison 4 : En prenant un serial entrepreneur comme sparring partner, on sait qu’il ne va pas hésiter à s’engager sur des résultats – parce qu’il a une idée de ce qu’il faut faire et de comment le faire liée à son vécu, et parce qu’un entrepreneur reste et réfléchit toujours comme un entrepreneur. Fadwa Sube, Vice-Présidente du Pôle Systematic, estime que, pour aller le plus loin possible, il faut chercher à avoir les meilleurs sparring partners pour son projet et que ces profils sont parmi les serial entrepreneurs, car ils seront engagés, actifs et partageront la même culture du résultat que l’entrepreneur.

 

En France, l’accompagnement des chefs d’entreprise n’est pas encore complètement entré dans les mœurs. Et la culture française continue à être un peu frileuse par rapport à l’immatériel. Pourtant, imagine-t-on une seule seconde la réussite d’un sportif sans son entraîneur à ses côtés ? Les commentaires sur les raisons de la victoire des Bleus lors de la Coupe du Monde 2018, outre les performances exceptionnelles des joueurs, louent tous le choix de Didier Deschamps comme sélectionneur et entraineur.

 

Nos entrepreneurs sont comme nos sportifs de haut niveau, ils sont tous potentiellement des Rocky et leur réussite sert toute l’équipe de France de l’économie. En optant pour des “have it done” comme sparring partners, ils ont à la fois la crédibilité et les clés-nécessaires pour créer un environnement et un plan d’exécution propice au succès et à la croissance.

Source : I. Saladin Forbes 2018


Executive partner ou partenaire éxécutif

Le executive partner/partenaire exécutif fournit un soutien technique, une direction et des conseils aux pairs, à la direction et aux associés sur le processus et la stratégie globaux d'intelligence d'affaires en ce qui concerne les stratégies informatiques et commerciales.

 

Tâches et responsabilités du executive partner/partenaire exécutif :

Pour rédiger une description de poste d'associé exécutif efficace, commencez par dresser la liste détaillée des tâches, des responsabilités et des attentes. Nous avons inclus des modèles de description de poste de partenaire exécutif que vous pouvez modifier et utiliser.

 

Exemples de responsabilités pour ce poste :

  • Recruter et gérer la capacité ciblée des opérateurs et des partenaires SI pour les scénarios de charge de travail avancés de mise en réseau/ExpressRoute en alignement avec l'équipe de ceinture noire Cloud + Enterprise basée sur le fuseau horaire APJ
  • Recruter et gérer la capacité ciblée des partenaires SI et ISV pour les scénarios de charge de travail avancés EAI en alignement avec l'équipe de ceinture noire C + E basée sur le fuseau horaire
  • Identifiez les principaux décideurs commerciaux dans les domaines du marketing, des finances, des ventes et des ressources humaines et développez des relations solides avec eux - en utilisant à la fois les ressources de marketing d'entreprise en faisant équipe avec des partenaires ou des services.
  • Recruter et gérer la capacité ciblée des partenaires SI et ISV pour les scénarios de charge de travail Linux/OSS en alignement avec l'équipe de ceinture noire C+E basée sur le fuseau horaire
  • Conduire l'alignement approprié des partenaires pour fournir des solutions Linux/OSS afin de répondre à la douleur ou à l'opportunité du client, en réunissant une équipe en V efficace (ATU, STU, ceinture noire, PTU, )
  • Surveiller le calendrier chargé et fluctuant, le volume élevé d'appels, d'e-mails et le flux de communication
  • Rédiger, rédiger, corriger, éditer et finaliser la correspondance, y compris les e-mails et autres documents
  • Filtrer tous les appels pour les cadres et traiter toutes les demandes dans les limites de la capacité
  • Suivre les réunions de levée de fonds des dirigeants, suivi nécessaire dans la base de données propriétaire des investisseurs/CRM
  • Mettre à jour le CRM avec toutes les informations pertinentes concernant les investisseurs/LPs et les prospects

Source : velvetjobs USA


Business development ou développement d’affaires

Le business development, également appelé développement d’affaires, est l’ensemble des procédés destinés à booster la performance et la rentabilité d’une entreprise, via, par exemple, la mise en place de stratégies adaptées, l’analyse des composantes du business model, etc.

 

Le business development vise à décliner, analyser et faire le bilan des actions déjà réalisées afin de définir les décisions stratégiques à mettre en œuvre sur les moyen et long termes. Il permet aux entreprises de :

  • trouver de nouveaux leviers de croissance en analysant les besoins des clients potentiels ou actuels 
  • adapter leurs produits ou services aux besoins de leurs marchés 
  • prospecter de nouveaux clients 
  • intégrer des marchés existants 
  • accélérer leur croissance 
  • augmenter les ventes 
  • augmenter leur chiffre d’affaires

 

Concevoir un plan de business development : 

Il existe de nombreuses manières de concevoir un plan de business development. Généralement, on distingue trois étapes principales :

  • analyser la situation : considérer le contexte économique, l’environnement concurrentiel et les principales opportunités qui s’ouvrent à l’entreprise et élaborer un bilan de situation interne en vue d’identifier les forces et les faiblesses de l’entreprise concernée
  • fixer des objectifs : il s’agit essentiellement d’évaluer les besoins en main-d’œuvre et en équipements et d’estimer les gains pouvant être générés en améliorant ces éléments 
  • établir un plan d’action : identification des actions marketing à mettre en œuvre en vue d’atteindre la clientèle cible et réaliser ainsi les objectifs fixés

Source : icd


DG miroir

« Louer un directeur général » pour son entreprise ?

 

Un Alsacien, Pierre Lehn, fait profiter de sa longue et solide expérience professionnelle les entreprises de la région en étant « un directeur général à louer ».

Les avantages d’avoir un « DG miroir » pour l’entreprise qui font appel à ses services sont multiples, notamment de définir ses objectifs et des délais avant qu’il n’assume la partie opérationnelle pour les atteindre.

Dans le monde du « quiloutout », de l’éphémère, existe un concept dans l’univers de l’entreprise qui peut surprendre. Si le besoin d’avoir un directeur général hautement qualifié, flexible et sans contraintes se fait ressentir, voici la carte « Directeur général à louer ». C’est la proposition d’un Alsacien, Pierre Lehn, à travers sa société créée il y a trois ans et nommée Calade conseils. Après 28 années d’expérience dans des missions d’expertise à forte responsabilité managériale, il fait profiter de sa solide expérience professionnelle les entreprises de la région… en se louant. Un concept d’une direction à temps partagé un brin confidentiel, qui se développe cependant dans un monde toujours plus « flexible ». Il propose ses services au sein de Kairos Group, un réseau de directeurs experts.

Si plusieurs structures du même genre se montent ou existent déjà aux quatre coins de la France, l’approche est cette fois un peu particulière. « On estime que notre client n’a pas besoin d’acheter le temps d’un consultant ou d’un expert, mais a besoin d’expertise et d’atteindre ses objectifs, détaille Pierre Lehn. Nous les définissons avec lui et après on assume la partie opérationnelle pour les atteindre. On devient un directeur général miroir, une écoute, une force d’analyse et d’aide à la prise de décision. »

« Atteindre les objectifs »

Différent de l’intérim ? « Je ne compte pas le temps, nous définissons avec le dirigeant un forfait d’intervention et il ne bouge plus. C’est-à-dire que s’il a besoin de m’appeler, de m’envoyer un mail, d’échanger il peut le faire à tout moment. Il n’a pas à se poser la question de savoir si ça va lui coûter plus cher en fin de mois, si le compteur tourne, puisque c’est forfaitaire. A moi de jongler avec mon agenda et ma dizaine de clients pour être disponible quand ils en ont besoin, au bon moment. Ce n’est pas la même approche. »

Une approche nouvelle génération, donc, qui profitera aux deux parties. Relation de confiance, économies d’argent et de temps, aide à la prise de décision et conseils sans lien de subordination, flexibilité, regard extérieur, disponibilité, expérience, il permet également d’adapter une « offre de direction » à l’entreprise. « Par exemple, j’interviens en tant que directeur commercial dans une entreprise qui a quatre commerciaux. Pour cette entreprise, avoir un directeur commercial ce sont des frais, une voiture de fonction, etc. Ce n’est pas très pertinent. En revanche, avoir un directeur commercial est nécessaire, il faut manager, faire monter en compétence, former, rémunérer, accompagner, alors avoir une personne à temps complet, ça n’a pas beaucoup d’intérêt. Je vais assumer ces fonctions mais ramenées aux besoins des quatre commerciaux, qui vont atteindre leur objectif. » Et pour y arriver, Pierre Lehn garde un portefeuille de huit à dix clients simultanément, pas plus. Directeur commercial, marketing opérationnel, stratégie organisationnelle, création de valeur ajoutée, travail sur la marge, il n’y a qu’à demander, les compétences du DG à louer sont multiples.

Source : 20minutes G;Varela 2021

 


Leadership

 

Définition de leadership et différence avec le management

Mis à jour le 08 septembre

« Y a-t-il un pilote dans l’avion ? » : telle est parfois la question que l’on se pose quand on travaille dans une entreprise sans leadership. Si les organigrammes permettent de définir les rôles et fonctions de direction, certaines situations de crise nécessitent la présence de leaders. C’est-à-dire, de personnes capables de fédérer, diriger et trouver des solutions hors des sentiers battus. Dans le contexte actuel d’épidémie de Coronavirus et de crise économique, les compétences de management sont indispensables. Mais le leadership devient également essentiel. Concrètement, qu’est-ce que le leadership ? La réponse ci-dessous avec Cadremploi.

C'est quoi avoir du leadership ?

Que veut dire leadership ? Le leadership désigne une forme de charisme naturel dont sont dotées certaines personnes. Ce charisme provient à la fois de leurs qualités, de leurs compétences et de leur savoir-être.   

Quelles sont les qualités d'un bon leader ?

Quels sont les traits de caractère des leaders ? À l’opposé des petits chefs et des mauvais managers qui imposent leur autorité au travers de leur position hiérarchique, ceux qui exercent un leadership disposent d’un haut niveau d’intelligence relationnelle. Empathie, écoute, bienveillance, sens du service, humilité et ouverture d’esprit sont des qualités communes à de nombreux leaders. Par ailleurs, assertivité, confiance en soi et quête permanente d’amélioration sont nécessaires à la construction du leadership.   

Au travail, le leadership s’exerce lorsque la personne est juste dans sa façon de manager. Souvent exigeants - car ils le sont aussi envers eux-mêmes -, les leaders savent néanmoins adapter leurs attentes en fonction des collaborateurs. Leur leadership provient également de leur capacité à diriger, guider, accompagner et protéger leurs équipes. En effet, un leader assumera toujours ses responsabilités, notamment en cas de problèmes ou d’erreurs commises par ses collaborateurs.  

Quels sont les différents types de leadership ?

Il existe différents types de leadership, c’est-à-dire différentes façons de se comporter comme leader au sein de l’entreprise. Si on effectue une classification, on retrouve des types de leadership assez proches des styles de management, à savoir :

Un leadership stratégique et visionnaire. Le leader possède une vision et une idée assez précise de l’endroit où il veut amener l’entreprise. Il fédère les salariés autour de ce projet auxquels ils croient aussi.

Un leadership collaboratif/participatif. Le leader ne mise que sur le travail en équipe. Les décisions sont prises à plusieurs, et le leader est en charge de donner l’impulsion nécessaire pour mener à bien le projet.

Un leadership bienveillant/d’accompagnement. Ici le leader s’apparente au coach sportif. Il est résolument tourné vers les autres. Son crédo ? Soutenir et encourager les membres de son équipe dans l'atteinte de leurs objectifs, les aider à développer de nouvelles compétences, mais également les mener vers des victoires.

Source :  F. Chrétien Cadremploi 2020